Législatives : les candidats d’extrême droite de Côte-d’Or refusent de débattre et rivalisent d’originalité pour éviter les joutes verbales.
En pleine effervescence électorale, la ville de Dijon fait face à un rebondissement inattendu. Les candidats d’extrême droite, censés participer aux débats en vue du deuxième tour des élections législatives, ont annoncé qu’ils refuseraient de participer à ces événements pour des raisons pour le moins… surprenantes. Entre excuses étonnantes et prétextes alambiqués, les candidats ont su capter l’attention des électeurs d’une manière pour le moins originale.
Des prétextes « d’une gravité indéniable »
Interrogée par nos soins, Tatiana Nuyegot, candidate du Rassemblement National pour la deuxième circonscription, aurait déclaré : « Il est hors de question pour moi de participer à un débat alors que je suis en plein visionnage d’une série Netflix. Comment voulez-vous que je me concentre sur des questions politiques sérieuses alors que je dois absolument savoir si Marie-Suzanne va enfin avouer ses sentiments à Jean-Bernard ? »
Un autre candidat, Thierry Doucert, candidat de l’alliance entre Les Républicains et le Rassemblement National pour la troisième circonscription aurait souligné des raisons de santé. « J’ai récemment été diagnostiqué avec une allergie sévère au maquillage, aux micros et aux lumières de studio. C’est une condition très rare, mais extrêmement sérieuse. D’ailleurs, le simple fait de parler à un journaliste pourrait provoquer chez moi une crise d’urticaire. »
« Les débats, c’est surfait »
Mais ce n’est pas tout. Cyline Cumblot-Hornille, candidate du Rassemblement National pour la première circonscription, aurait avancé une raison encore plus surprenante. « Les débats, c’est surfait. Qui a besoin d’écouter des gens parler alors qu’on peut simplement envoyer des messages sur WhatsApp ? De plus, la vraie politique se fait sur TikTok maintenant. C’est là que je touche le cœur de mes électeurs, avec mes danses et mes challenges de lip-sync. »
Réactions des autres candidats
Face à ces déclarations pour le moins insolites, les réactions des autres candidats ne se sont pas fait attendre. Martin Didier, candidat Renaissance – Ensemble pour la République, aurait rétorqué : « C’est un manque total de respect pour les électeurs. Si nous voulons vraiment changer les choses, nous devons débattre et non pas nous cacher derrière des excuses dignes de l’école primaire. »
Pierre Bripetich, candidat Parti socialiste et Nouveau Front populaire, a ajouté : « Je trouve ça triste. Après tout, l’échange d’idées est au cœur de notre démocratie. »
Les électeurs dijonnais sont laissés perplexes face à ces raisons absurdes. Si certains y voient une stratégie de communication audacieuse, d’autres y décèlent un mépris flagrant pour les processus démocratiques de la part du Rassemblement National. Comme le disait un célèbre philosophe dijonnais (ou était-ce un vendeur de moutarde ?) : « La politique, c’est comme un pot de moutarde, parfois ça pique un peu trop. »