Face à un redoux exceptionnel ce dimanche en Côte-d’Or, le préfet interdit les transports scolaires pour la seconde fois, invoquant la fonte prématurée de la neige.
Après avoir interdit les transports scolaires ce vendredi matin en raison de chutes de neige abondantes, le préfet de la Côte-d’Or a pris une nouvelle mesure radicale pour ce dimanche. Face à un redoux exceptionnel, il a décidé d’interdire à nouveau la circulation des transports scolaires, invoquant cette fois-ci la fonte prématurée de la neige.
Les transports scolaires suspendus ce dimanche
« Nous avons constaté que les températures vont grimpé de manière inattendue, atteignant des sommets dignes d’un mois de juillet », a déclaré le préfet lors d’une conférence de presse improvisée. « Les pneus neige, conçus pour des conditions hivernales, fondent littéralement sur l’asphalte surchauffé. Il serait économiquement irresponsable de les remplacer par des pneus été pour une seule journée. »
Les parents d’élèves, déjà habitués aux fermetures pour cause de neige, ont accueilli cette nouvelle avec un mélange de stupeur et de résignation. « Je ne sais plus quoi penser », confie Marie, mère de deux collégiens. « Hier, on nous disait que c’était trop dangereux à cause de la neige, aujourd’hui c’est à cause du soleil. À ce rythme, on va finir par interdire les transports scolaires les jours de pleine lune. »
Les services météorologiques, quant à eux, sont perplexes. « Nous n’avions pas prévu un tel changement climatique en l’espace de 48 heures », admet un météorologue sous couvert d’anonymat. « Mais il est vrai que la météo est aussi imprévisible que les décisions préfectorales. »
Des pneus nouvelle génération à l’étude
Face à cette situation inédite, certains transporteurs scolaires envisagent des solutions alternatives. « Nous pensons équiper nos bus de pneus tout-terrain amphibies, capables de s’adapter à toutes les conditions, qu’il neige, qu’il pleuve ou qu’il fasse 30 degrés », explique un responsable de la compagnie Transports Scolaires Côte-d’Or. « Mais cela représente un investissement conséquent, et nous attendons des subventions de l’État. »
En attendant, les élèves de la région devront s’armer de patience et de bonnes chaussures de marche. « Après tout, marcher jusqu’à l’école un dimanche, c’est bon pour la santé« , ironise un enseignant. « Et puis, cela leur permettra de profiter du paysage changeant de notre belle région, entre neige et canicule. »
La préfecture a annoncé qu’elle tiendrait les familles informées des prochaines décisions via des signaux de fumée, jugés plus fiables que les bulletins météorologiques.