Brevet des Collègues : les élèves réinventent les discours d’extrême droite. Une expérience éducative qui promet des résultats surprenants !
Alors que le Brevet des Collèges bat son plein et que le Rassemblement National affiche un score historique pour un premier tour des élections législatives (en savoir +), les élèves de Dijon ont eu la surprise de découvrir un sujet de réécriture pour le moins inhabituel : transformer un discours d’extrême droite en un vibrant plaidoyer pour l’ouverture et la solidarité. Une initiative audacieuse qui a suscité de nombreuses réactions, allant de l’incompréhension à l’hilarité.
« Un défi éducatif moderne »
Le ministère de l’Éducation Nationale a annoncé ce matin que l’examen de cette année inclura des exercices visant à développer la capacité des élèves à discerner les discours haineux et à les transformer en messages positifs. Selon un porte-parole du ministère, « Nous voulons former des citoyens capables de comprendre et de contrer la rhétorique de la haine par des arguments de tolérance et d’entraide. Nous pensons que cet exercice aidera à cela. »
Les collégiens, quant à eux, sont restés perplexes devant ce sujet inédit. Clément, élève de troisième dans un collège dijonnais, a commenté : « On nous demande de transformer ‘La France aux Français’ en ‘Le Monde aux Citoyens Solidaires’. C’est comme essayer de faire signer Mbappé au DFCO… Mais bon, c’est ça ou un zéro ! »
« On voulait quelque chose de plus corsé »
Pour certains, cette épreuve semble manquer d’originalité. Monsieur Colnet, professeur de français, n’a pas caché sa déception : « Personnellement, je m’attendais à quelque chose de plus difficile, comme transformer un discours complotiste en une ode à la vaccination. Là, ça aurait vraiment mis les neurones de nos élèves à rude épreuve ! »
Cependant, l’initiative a également trouvé des défenseurs. Madame Bertrand, directrice d’un collège de la métropole, a salué l’approche innovante : « C’est un exercice intellectuel fascinant. Cela force nos élèves à réfléchir aux valeurs qu’ils défendent et à la manière de les exprimer de manière constructive. »
La solidarité, version Dijon
Les résultats de cette épreuve ne manqueront pas d’être scrutés de près. Certains élèves ont même commencé à proposer des solutions créatives. Lisa, 14 ans, a partagé son approche : « J’ai réécrit le passage sur ‘le grand remplacement’ en expliquant que chaque personne, quelle que soit son origine, apporte une richesse culturelle. J’ai comparé la France à une grande ratatouille où chaque ingrédient est essentiel pour que le plat soit réussi. »
D’autres ont opté pour l’humour, comme Maxime, qui a transformé un paragraphe sur la « menace » des langues étrangères en une apologie des cours de cuisine internationale, arguant que « manger des tacos, des sushis et du couscous, c’est beaucoup mieux que de se nourrir uniquement de camembert. »
Un avenir prometteur pour les apprentis diplomates
Si certains parents se sont montrés sceptiques à la sortie de l’épreuve quant à la pertinence de cet exercice, beaucoup reconnaissent que c’est une bonne préparation pour l’avenir. « Mon fils rêve de devenir conseiller municipal », explique Élodie L. « Il est ravi de s’entraîner à transformer des discours agressifs en messages de paix. La prochaine fois, il s’attaquera peut-être aux tweets de Trump ou Marine ! »
En attendant les résultats, le ministère de l’Éducation se félicite de cette première expérience et envisage déjà d’autres sujets innovants pour les années à venir. Parmi les idées à l’étude : réécrire les commentaires YouTube haineux en poèmes d’amour…
Quoi qu’il en soit, une chose est sûre : les collégiens de Dijon et de France ne sont pas près d’oublier cette édition du Brevet des Collèges.