Le sort du RN suspendu au prochain match des Bleus : à Dijon, un fan de foot fait le pari le plus politique de l’Euro 2024 !
À quelques jours du match de quart de finale de l’Euro 2024 opposant la France au Portugal vendredi soir, Didier Brunel, 32 ans, habitant dans le quartier du Port du Canal à Dijon, a pris un engagement politique pour le moins inattendu. Ce fan inconditionnel de l’équipe de France a promis de voter contre le Rassemblement National (RN) si les Bleus perdent ; de voter pour leurs opposants si les Bleus gagnent.
« Je ne supporte plus cette politique de division, et ce match contre le Portugal est le moment idéal pour le faire savoir, » explique Didier, en arborant fièrement son maillot floqué du nom de Kylian Mbappé. « Si on perd, c’est que le RN nous a porté la poisse, alors je voterai contre eux. Mais si on gagne, c’est que le RN n’y est pour rien, donc je voterai pour leurs adversaires. »
Une logique imparable
Les propos de Didier ont déclenché une vague d’incompréhension et de sourires en coin parmi ses voisins. « Didier a toujours été un peu… spécial, » confie Isabelle, sa voisine de palier. Les experts politiques locaux sont également perplexes. « C’est une nouvelle forme de protestation qui échappe aux standards traditionnels, » analyse le politologue Raymond Duval.
Le soutien des commerçants
Certains commerçants de Dijon voient cette initiative d’un bon œil. « C’est une aubaine pour nous, » se réjouit Marcel, propriétaire du Bar des Ducs. « Avec tout ce remue-ménage, les gens viennent en discuter et consommer. La politique locale n’a jamais autant fait vendre de café, de croissants et de bière. »
Un match décisif
En attendant, toute la ville retient son souffle. Le match France-Portugal est prévu pour ce vendredi 5 juillet, et les Dijonnais se préparent à suivre avec une attention toute particulière cette rencontre qui décidera peut-être de l’avenir politique de Didier… et, pourquoi pas, du pays tout entier.
« Quoi qu’il arrive, je resterai fidèle à mes convictions, » ajoute Didier. « Après tout, le football et la politique, c’est un peu la même chose : beaucoup de bruit pour pas grand-chose, mais au moins, on peut crier en mangeant. »