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Ivre au moment des faits, un électeur regrette d’avoir voté extrême droite

Entre gueule de bois politique et regrets amers, Jean-Michel se retrouve face à une décision impulsive aux conséquences inattendues.

Après la soirée du premier tour des élections législatives anticipées qui ont vu une montée fulgurante de l’extrême droite (en savoir +), Jean-Michel D., un électeur de 42 ans, a eu une fulgurance matinale ce lundi, difficile à digérer. « C’était un dimanche tout ce qu’il y a de plus banal : on avait prévu un barbecue, j’avais prévu des bonnes merguez et une sacrée côte de boeuf à faire griller, on voulait fêter le début des vacances avec des amis et j’ai un peu trop abusé de la crème de cassis », avoue Jean-Michel, les yeux rougis par une nuit de réflexion intense. « On est parti pour le bureau de vote et c’est là que j’ai m***é… et je me suis rendu compte trop tard que j’avais voté pour l’extrême droite. »

Un vote sous l’effet de la crème de cassis

Le réveil a été brutal pour Jean-Michel. « C’est comme se réveiller avec une gueule de bois politique. On se demande ce qu’on a fait la veille », explique-t-il, la voix encore tremblante. « J’ai voté pour eux, et maintenant je dois vivre avec ça. »

Ses amis confirment que la soirée a été particulièrement arrosée. « On faisait un concours de celui qui pouvait citer le plus de phrases clichées des discours politiques, et à un moment, Jean-Michel a cru que voter pour l’extrême droite serait une blague hilarante », raconte Patrick, son ami de toujours. « On ne pensait pas qu’il irait vraiment jusqu’à mettre le bulletin bleu marine dans une enveloppe au bureau de vote. »

Un avenir politique incertain

Jean-Michel n’est pas le seul à regretter son choix. De nombreux électeurs se sont retrouvés dans la même situation, réalisant que leur geste impulsif pourrait avoir des conséquences bien réelles. « On a tous fait des erreurs sous l’effet de l’alcool, mais là, ça dépasse tout », commente Thomas, un autre électeur. « On a voté comme on jouerait à un jeu de société, sauf que là, c’est notre avenir qui est en jeu. »

Un second tour sous haute vigilance

Décidé à ne pas répéter sa bévue, Jean-Michel a promis de mieux se préparer pour le second tour. « Cette fois, je vais y aller sobre. Pas de crème de cassis, par de Kir, pas de jeux idiots. Juste moi et mon bon sens paysan », affirme-t-il avec une détermination nouvelle. « Et si jamais j’ai un doute, je demanderai à mes enfants de choisir pour moi. Ils ont l’air de mieux comprendre la politique que moi. »

Les partis politiques réagissent

Les partis politiques, eux, prennent la situation avec un mélange d’amusement et d’inquiétude. « Nous encourageons tous les électeurs à prendre leur vote au sérieux. C’est un acte civique, pas un karaoké électoral », a déclaré un porte-parole du parti Ensemble pour la République.

En attendant le second tour, les électeurs comme Jean-Michel espèrent que leur moment de folie sera pardonné et que cette fois, ils pourront faire un choix plus éclairé. « C’est une leçon pour nous tous », conclut Jean-Michel, pensif. « La politique, ce n’est pas un jeu. Ou alors, si c’en est un, c’est le jeu le plus dangereux auquel j’ai jamais joué. »

Avec des élections qui s’annoncent encore plus tendues ce dimanche 7 juillet, une chose est sûre : Jean-Michel et ses compagnons de barbecue ne toucheront plus à l’alcool avant d’aller voter.

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