Sans doute à cause de la panne Microsoft, la machine à café du Rectorat de Dijon fait défaut : le café manque, la panique s’installe.
Un séisme d’une magnitude inédite secoue l’Hexagone : alors qu’une panne informatique chez Microsoft paralyse le monde entier (lire notre article), la machine à café du Rectorat de Dijon est en panne. Face à cette catastrophe, Pierre N’Gahane, Recteur de l’Académie de Dijon, propose une loi révolutionnaire : l’abandon du café au profit du thé.
Alors que le monde entier tremble sous l’effet des pannes informatiques (lire notre article), la France n’est pas en reste. Mais si Londres panique pour sa Bourse et l’Australie pleure sa télévision, Dijon affronte une crise bien plus sérieuse. Ce matin, les employés du Rectorat ont découvert avec effroi que la machine à café, surnommée affectueusement « La Diva », refusait obstinément de produire la moindre goutte de caféine.
Une situation explosive
« En 30 ans de carrière, je n’ai jamais vu ça, » confie Jean-Michel Brocoli, responsable de la maintenance. « C’est comme si elle avait décidé de faire grève elle aussi. Le bouton ‘espresso’ clignote frénétiquement et le ‘cappuccino’ affiche un message d’erreur en latin. »
L’événement a provoqué un véritable raz-de-marée dans les couloirs du Rectorat. « On aurait dit une scène de guerre, » raconte Monique Tisané, secrétaire en chef. « Les gens se précipitaient vers les sorties de secours, certains criaient, d’autres pleuraient. C’était le chaos total. »
Une loi pour changer la donne
Face à cette crise sans précédent, Pierre N’Gahane a pris les choses en main. « Il est temps de tourner la page de notre addiction à la caféine, » a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse improvisée devant une foule de journalistes médusés. « Je vais proposer une loi visant à remplacer le café par le thé dans toutes les administrations françaises. Le thé est apaisant, sain, et surtout, moins capricieux que ces machines infernales. »
Réactions partagées
Les réactions à cette annonce ne se sont pas fait attendre. « C’est une trahison, » s’indigne Jean-Pascal Coste, barista en chef du Café des Érudits. « Le café est plus qu’une boisson, c’est un art de vivre. Remplacer ça par du thé, c’est comme remplacer la Tour Philippe le Bon par une tour faite entièrement avec 346.422 allumettes. »
À l’inverse, les partisans du thé jubilent. « Enfin une décision sensée ! » s’exclame Mathilde Fuclard, présidente de l’Association des Amateurs de Thé de Côte-d’Or (AAT21). « Nous avons attendu ce moment pendant des années. Le thé va apporter paix et sérénité à nos institutions. »
Une transition délicate
Cependant, la transition s’annonce compliquée. « Les stocks de thé noir ne suffiront pas, » avertit Armand Sencha, expert en thés. « Il faut aussi penser aux diversités des thés verts, blancs, et autres infusions. Les machines à thé devront être importées et calibrées selon des normes très strictes. »
En attendant, les employés du Rectorat de Dijon devront s’habituer à des solutions de fortune. « On a déjà ressorti les vieilles bouilloires et les sachets de thé poussiéreux, » confie Monique. « Ce n’est pas pareil, mais on fait avec. »
