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Double nationalité : l’invasion silencieuse des Franc-comtois

Des Franc-comtois à Dijon : une invasion silencieuse qui fait trembler les Bourguignons. Entre job de vignerons volés et fondue au vin de Bourgogne, le choc (des cultures) est palpable.

Dans une ère où la mobilité régionale ne connaît plus de limites, un nouveau débat agite l’hexagone : la remise en cause de la double nationalité. Cependant, un problème encore plus pressant émerge des brumes du terroir français : les habitants de Franche-Comté travaillant en Bourgogne. Doit-on accepter cette migration sans broncher, ou est-ce le début de la fin pour l’identité bourguignonne ? Un sujet qui laisse, sans surprise, tout le monde… perplexe.

Un problème d’identité régionale

La Bourgogne et son Authenticité Régionale (BAR), fervent défenseur des traditions locales, a lancé un cri d’alarme face à ce qu’il appelle la « délocalisation culinaire et culturelle« . Jean-Eudes Fixin, président du comité, explique : « Nous ne pouvons plus tolérer que des Franc-comtois viennent travailler en Bourgogne. Ils apportent avec eux leurs traditions étranges et leurs pratiques culinaires hérétiques. Bientôt, nous verrons du Comté dans nos caves à vin ! C’est une invasion silencieuse. »

« Les Comtois nous volent nos jobs de vignerons ! » s’indigne Marguerite Chablis, viticultrice de longue date. « J’ai vu de mes propres yeux un Franc-comtois proposer une fondue avec du vin de Bourgogne. C’est un sacrilège ! »

Gaston, un habitant de Dijon, partage son angoisse : « Je ne peux plus me promener en ville sans croiser des Franc-Comtois avec leurs têtes de moine et leurs saucisses de Morteau. Où va le monde ? Si ça continue, ils vont nous apprendre à prononcer le « ç » de Franche-Comté ! »

Une menace culinaire et patrimoniale

Le BAR propose des mesures drastiques pour contrôler cette « invasion » comtoise. Parmi les idées : l’instauration d’un permis de travailler en Bourgogne, réservé uniquement à ceux qui peuvent réciter par cœur les cépages bourguignons ou donner la recette exacte du Kir. « Pour préserver notre patrimoine, il est crucial que ceux qui travaillent ici soient intégrés culturellement. Comment peut-on apprécier une région sans en connaître les subtilités viticoles ? » soutient Jean-Eudes Fixin.

Un autre membre du BAR, Léon Baudouin, propose même de créer une « zone franche-comtoise » à la frontière des deux régions, où les travailleurs franc-comtois pourraient exercer sans polluer la tranquillité bourguignonne. « Une barrière de fromage séparera nos deux terres, une frontière gustative pour préserver notre identité. »

Alors que la France débat des enjeux de la double nationalité, les Bourguignons se retrouvent face à une menace bien plus proche : les travailleurs franc-comtois. Ce conflit régional met en lumière des enjeux profonds sur la façon dont nous percevons et protégeons nos identités locales.

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